Une de mes plus belles plongées, « The Passage », à Raja Ampat…
Raja Ampat, ça faisait des mois que j’en rêvais. Depuis en fait que j’avais vu les photos de paysages et les images sous- marines ramenés par mes amies blogueuses, pour être franche une en particulier.
Alors en Mars dernier je me suis dit, en route, et si j’allais moi aussi faire un tour à Raja Ampat ? Une envie de m’assurer que tout cela existait bel et bien…
30 heures de voyage ? Et alors, une excellente occasion pour récupérer de nombreuses heures de sommeil en retard !
Me voilà donc arrivée à bon port au terme d’un long périple, sur l’île de Kri, mon paradis du bout du monde, à la frontière entre l’Indonésie et la Papouasie Nouvelle Guinée.
Sans revenir sur les beautés de l’archipel pour lequel je vous recommande la lecture de 3 autres articles écrits « à chaud » et que vous pourrez trouver dans mon blog « dansnosbulles.com », j’avais envie de revenir ici sur l’une des 15 plongées que j’ai eu l’immense privilège de faire pendant ma semaine au paradis des plongeurs, là où règne la plus grande biodiversité de coraux au monde…
L’une d’entre elle est « particulière ». Elle se mérite. Pour plusieurs raisons. Et est restée à ce titre gravée dans ma mémoire. Il s’agit du « Passage»…
D’abord parce ce qu’elle est située contrairement aux autres spots découverts à Raja, à près de 45 minutes de bateau de notre lieu de résidence. Bon jusque- là, me direz- vous, rien de bien complexe… Se laisser porter, admirer le somptueux paysage alentours, cheveux et visage au vent, le soleil inondant d’une belle lumière dorée les atolls verts jades qui jalonnent la balade, ni très compliqué, ni très atypique.
Ensuite parce qu’il s’agit d’une dérivante, avec des courants qui peuvent parfois être assez forts, car comme son nom l’indique, il s’agit d’une passe entre deux îles. Le bateau vous laisse à un point A et vous récupère à un point B. Il suffit d’être vigilant, de ne pas perdre sa palanquée. Là encore rien de très spécial. Surtout que nous avions fait d’autres spots assez sportifs où le courant était « costaud » et que les choses s’étaient très bien passées. Pas de quoi être « flippée » non plus donc!
Alors quoi vous dites- vous ?
Et bien la troisième info (donnée seulement lors du briefing sur le bateau !) était pour moi,et de loin, la plus compliquée à gérer. Ah oui… je ne vous ai pas dit ? Je suis un peu claustro ! Si, si ! ça vous met sur la voie ?
Et bien oui, la plongée commençait par une immersion via une petite grotte (in englisha cave, c’est plus sexy) ! Vous deviez passer ensuite à travers une fenêtre (awindow) d’un mètre de large, pour arriver dans une sorte de petit cénote à l’air libre, avant de poursuivre l’exploration de ce point où l’on émerge avant de repartir. In english ça fait moins peur, mais j’avoue que pour moi c’était pas mal de handicaps à surmonter avant même de commencer à prendre du plaisir. Mais je n’étais pas là, devant cette plongée mythique du coin, pour caler à 2 mètres du bol de sangria !!
Bref j’y suis parvenue, et avec le recul, sans trop de mal en définitive… et là je peux vous dire que mes efforts ont été récompensés par le déploiement de beauté des gorgones, coraux et de la faune croisés au gré de notre exploration.
Une sublime visibilité, avec des rayons de soleil obliques qui traversaient une eau rendue verte en raison de la végétation qui se reflétait dans l’eau, tout était réuni dans cette merveilleuse plongée pour nous laisser un souvenir ébloui et le sentiment d’avoir vécu quelque chose de spécial et d’unique…
Deux ou trois photos pour vous appâter et si vous avez envie d’en voir davantage, c’est par ici…
Alors amis plongeurs, vous partez quand ?
rédigé par Anne de dansnosbulles
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