Pourquoi les filles russes sont-elles si magiquement belles ?
Quand on voit la beauté des femmes en Russie, on est en droit de se poser la question s’il n’existe pas une sorte de potion magique à l’Est du Danube qui permet aux nations de l’Europe de l’est de donner naissance à la beauté qui rend les hommes fous. Lors de mon voyage à Saint-Pétersbourg j’ai littéralement perdu la tête. Récit en 3 actes.
Perte de contrôle à Saint-Pétersbourg
Je n’ai pas le droit de ne pas prendre au sérieux mes sentiments. Cette fille a déclenché en moi une véritable tornade et sa beauté ne peut en être la seule cause. Ce serait une erreur de nier mes sentiments comme c’en serait une de les prendre au sérieux sans les comprendre. Pour sortir du cercle, il faut commencer par s’arrêter et réfléchir.
La première chose à faire est de dire non de manière catégorique à ce type de relation, même si cela doit se faire dans la souffrance et la solitude.
Ensuite il y a eu cet épisode en classe que j’ai trouvé très intéressant à plus d’un titre lorsqu’un des élèves qui terminait son stage est venu offrir une boite de chocolat à Dasha, lors de la dernière heure du cours de vendredi. Elle a semblé ravie. Et moi aussi. J’ai sauté sur l’occasion pour me dire que moi aussi je lui ferai un cadeau somptueux lors de mon départ, que je lui écrirais une lettre enflammée en russe et que je lui laisserais mon courriel et que nous nous écririons et que bientôt je reviendrais et que, et que et…
Mais voilà, une fois encore, la question se pose : pourquoi? Dans quel but?
Toujours le même : essayer de consoler et de rendre heureuse ma mère dans l’espoir qu’un jour elle m’aime et me donne de l’amour. Quel rapport avec Dasha? C’est toute la subtilité de la nature et de ses supercheries puisque l’enfant blessé va chercher toute sa vie à obtenir de l’amour sur le même mode auquel il est resté bloqué en enfance. Aimer secrètement en donnant tout ce qu’il est humainement possible de donner, sans jamais y parvenir et pour finir par se croire coupable de toutes les souffrances de sa mère. Or la seule possibilité d’avoir l’illusion de pouvoir casser ce blocage, c’est de toujours se remettre dans les conditions de l’enfance en choisissant une partenaire impossible à satisfaire. Ainsi le drame se poursuit, inlassablement encore et encore…
You Tube : https://www.youtube.com/watch?v=vtqCIcnL08E
Qu’est-ce qui déclenche si facilement le sentiment amoureux?
Cela signifierait alors plus concrètement que ce sentiment foudroyant que j’appelle l’amour n’en est pas un véritable, seulement la matérialisation d’une frustration ou encore la projection irréelle de l’éventuelle possibilité de corriger le passé détruit.
Qui d’autre que moi peut faire en sorte que j’aille bien dans ma tête?
Être bien dans sa tête ne dépend ultimement que de nous dans l’absolu. La société génère la croyance que ces filles russes archi-belles sont une consécration absolue, plus encore que l’argent ou le pouvoir qui finalement mènent ultimement à la jouissance sexuelle. Bien plus, ce n’est pas tant la relation qui est consacrée mais plutôt la conquête.
La beauté slave ne cache-t-elle pas l’essentiel?
Ce matin Leonard, qui change de copine au gré de ses soirées, me disait qu’il avait le vertige et craignait de s’apercevoir que finalement toutes sont interchangeables. Je lui ai répondu un peu ironiquement que c’était plutôt lui qui était interchangeable. Il n’y a pas de relation, ce n’est que du vent, pas même le physique, un simple rapport de force qui s’engage. Une relation qui démarre sur le thème : qui de nous deux a le moins besoin de l’autre gagnera. C’est une lutte, rien d’autre. Leonard pourrait me répondre que lui au moins passe du temps avec quelqu’un qui lui montre la ville, il ne s’ennuie pas, il profite du présent sans penser à l’avenir.
Finalement je me dis qu’Emma avait visé juste lorsqu’elle m’avait expliqué que la relation ne se construit qu’à partir d’une amitié.
Alors que signifie la parade des filles en talon de St-Pétersbourg. Talons, dentelles, jupes, bas résille, couleurs flashy, cheveux longs et lisses, les seins relevés, les formes minces et félines, des regards provocants, des démarches de mannequins, quel est le sens de cette danse qui semble ne concerner qu’une catégorie d’âge bien précise ? Lorsque je regarde les hommes au contraire, le regard baissé ou absent, une bouteille de baltika7 dans la main à 8 heures du matin, une cigarette dans l’autre main, qui dégagent une odeur de sueur froide alcoolisée, je ne peux m’empêcher de constater la différence. À part lorsqu’ils sont ivres ou de mauvaise humeur, les hommes, bien que solidement bâtis, me semblent archi-dominé par les femmes. La femme est intouchable, elle est belle, autoritaire, ne dis même pas merci, elle méprise les hommes qui sont à sa disposition. Plus elle est belle, plus son statut social s’élève. Peu lui importe que l’homme soit beau, intelligent, sensible ou cultivé. Ce qui compte c’est sa valeur marchande. L’homme est une marchandise dans la société supérieure des femmes. Une femme seule ne peut rien ou pas grand-chose, elle n’accédera à son véritable statut social que par la position de son futur mari. Le mariage est l’aboutissement d’une quête qui commence avec l’achat de la première paire de talon. Passé le mariage, la beauté n’a en soi de valeur que celle qui permettra de retenir son mari le plus longtemps possible.